J'ai lu Malavita
Malavita – Tonino Benacquista
Gallimard 2003
Une famille américaine - le père la mère le fils la fille - emménage en pleine nuit dans une maison située dans une petite ville de Normandie, Cholong-sur-Avre. Les Blake s’installent contraints et forcés et s’adaptent rapidement, pas le choix. Parce que les Blake sont en fait les Manzoni, dont le père, Giovanni, est un repenti de la Cosa Nostra qui a fuit Newark USA, protégé par le FBI. Et puis tiens, il se met à rédiger ses mémoires, après tout, il en a des choses à raconter…
Le début du roman est à la fois mystérieux et décalé, le ton est donné : cette histoire de mafioso dans un milieu incongru sera traitée avec humour. Parfois, le récit s’enlise parce que trop bien ficelé, trop évident. Et puis il rebondit. Le meilleur selon moi reste le voyage de la gazette du lycée de Cholong à travers le monde, pour atterrir au final dans les mains d’un vieux parrain ivre de vengeance dans sa prison. Je garde donc de Malavita une impression mitigée…
Vadebaz a bien aimé.