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Le Chant de la Sirène

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30 mars 2011

La Canaille - Par temps de rage

 Du texte soigné avec un groove derrière qui ne peut pas laisser indifférent et vous accroche. J'ai faim est le premier titre de l'album "Par temps de rage" sorti en février, et il vous met directement dans l'ambiance sombre et à la fois dynamique de ce second opus du groupe. Une plume incisive, une bonne voix, les paroles déferlent soutenues avantageusement par une guitare, une basse rock et une vraie caisse claire (ou vice versa) : que demande le peuple ?... Moi je redemande La Canaille.

En écoute sur Deezer

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20 mars 2011

Rouge : allez voir !

Retrouvez ROUGE, chanson rock, sur cd1d !

Ainsi que sur Facebook :


ROUGE, rock vieilli en fût de chêne, des textes poétiques, engagés, la langue française maniée avec passion. Le troisième album en préparation, ravira les puristes. Retrouvez ROUGE en concert (dates sur les sites), un moment intense...

23 février 2011

J'ai lu Sommeil

sommeilSommeil

Haruki Murakami

(Belfond) -  2010

Je ne m'arrête jamais de lire. Mais j'ai peu de temps pour en parler. Là j'ai quelques minutes, c'est les vacances, roulez jeunesse.

Une jeune femme, mariée depuis quelques années, mère d'un petit garçon et menant une vie d'épouse tout à fait classique, n'arrive plus à trouver le sommeil. Du jour au lendemain, après un étrange "rêve éveillé", rien à faire, elle ne dort plus. Mais le mystère de cette situation perturbante, réside surtout dans le fait qu'elle ne ressent aucune fatigue, bien au contraire... Afin de mettre à profit ce moment précieux, et sans que personne ne sache rien de ce phénomène, elle commence une nouvelle vie nocturne peuplée de lectures, arrosée de cognac, nourrie de chocolat et de souvenirs...

Que dire d'un style aussi maîtrisé que celui de Murakami ? Rien. Ou Tout. Fin, dépouillé, si abordable et évident. L'histoire est simple et pourtant nous basculons lentement et surement dans une sorte de fantastique inquiétant. Tout en restant dans le réel, mais la frontière est faible. Peut-être que "subtil" est l'adjectif qui convient à cet auteur.

Sommeil a été réédité chez Belfond avec des illustrations. C'est une nouvelle que l'on peut retrouver également dans un recueil : L'éléphant s'évapore. Mon humble avis est qu'il ne faut pas s'en priver...

4 février 2010

J'ai lu Kadogos

Kadogos

Kadogos

Christian Roux

(Rivage/noir) -  2009

Marnie, tueuse à gage spécialisée dans l'euthanasie, mène une vie solitaire et morne. Son dernier contrat en date est un riche propriétaire de plusieurs cliniques, atteint d'un cancer en phase terminale. Seul hic, elle retrouve la commanditaire assassinée...

Dans ce monde qui est le notre, la cruauté n'a pas de limite. Oh, nous le savons hélas, mais qu'il est bon parfois de remettre les pendules à leurs places ! Ce roman est ô combien complet et documenté sur la question. Christian Roux y met en scène une meurtrière, attachante malgré tout, qui va changer son fusil d'épaule en prenant conscience de certaines vérités. Ainsi, plusieurs rencontres improbables, mais parfaitement possibles, vont bouleverser son train-train mortel, des personnages poursuivis par la sauvagerie de certains, une SDF, une bande d'enfants soldats venus tout droit d'Afrique... L'enquête de la police n'existe ici que pour renchérir l'absurdité des systèmes et des mentalités qui pourrissent l'humanité. Mais je vous laisse le découvrir sans plus de détail car tout a son importance. Une belle réussite, tant par le sujet du récit que par sa construction. Bravo !

 

9 janvier 2010

J'ai lu Seul le silence

seulSeul le silence

R.J. Ellory

(Sonatine) -  2008

 

1939. Joseph Vaughan commence à raconter une enfance particulière, dans une petite ville de Géorgie. Une histoire de crimes en série le touche de trop près, puisque lui-même va découvrir l'une des victimes. On le suit pas à pas dans sa vie d'écrivain précoce, sa vie chaotique ponctuée de drames familiaux, amoureux, où la cruauté est toujours présente... et sa quête du véritable assassin.

Roman inégal et parfois long et répétitif, "Seul le silence" est pourtant un récit poignant, étonnant, et on a envie de continuer jusqu'au bout. On s'attache à ce Joseph Vaughan dont la vie entière est si sombre, on voyage avec lui entre la Géorgie et New York, dans un contexte mondial aussi perturbé que son parcours.   

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4 janvier 2010

Meilleure année 2010 à ceux qui passent

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Que 2010 soit 2009 en mieux

Si vous voulez écouter l'album de Clarika sur Deezer, les mots sont maniés avec grande finesse et humour, des tranches de vie, du sentiment qui percute, une voix familière

Et au revoir Lhasa, passage bien trop court... Son dernier album, folk et envoûtant

4 octobre 2009

La dernière vidéo de ROUGE : WESTERN

Une invitation au voyage...

www.rougerock.com

31 août 2009

J'ai lu La route

la_route

La route

Cormac McCarthy

(Editions de l'Olivier) -  2008

Après une apocalypse qui n’a laissé que des cendres derrière elle, des hommes cherchent à survivre sur la terre où tout n’est que mort et désolation. Un père et son jeune fils partent vers le sud, ils avancent, dans le froid et la pluie, sans relâche, évitant les hordes sauvages, fouillant les restes de l’ancien monde afin de trouver de la nourriture. Pourquoi ? Pour quel avenir ?...

« La Route » est la belle et bouleversante histoire d’un père qui accompagne et protège son enfant, lui raconte des histoires du passé, le soigne, lui enseigne le courage malgré la destruction totale et le règne du cannibalisme sur cette terre brûlée, sans vie… le récit, servi par une écriture fine, est poignant, à la limite de la tristesse. Néanmoins, c’est plutôt le suspense qui domine de bout en bout car si la question du « pourquoi continuer la lutte pour la survie ? » est là, il y a aussi : que va-t-il se passer jour après jour ? Espoir ? Mort ?... Saisissant.

4 août 2009

J'ai lu Animal'z

animal_z_animal_z_1_bd_full_sizeAnimal'z -  2009

Enki Bilal

(Casterman)

C'est l'été, les vacances etc... Je me remets donc aux BD ou plus exactement, j'en lis une qui me faisait de l'oeil patiemment...

Un dérèglement climatique, "le coup de sang", a dévasté la terre, tout est en vrac et les quelques hommes qui survivent également. Il fallait passer par certaines expériences pour s'adapter à cette catastrophe et le groupe disparate du récit en est le résultat. On cherche de l'eau douce, on rencontre des êtres dégénérés, on est au plus près du règne animal.

Autant le dire tout de go, cet album a mes suffrages : beau, avec ses grandes vignettes au crayon ou pastel, les dialogues sont subtils et teintés d'humour (noir la plupart du temps), tout y est inquiétant (et je suis gentille, mais je ne veux pas vous faire peur) et les personnages sont vivants et tous passionnants. Je ne regrette pas de m'être replongée dans l'univers sombre de Bilal après l'avoir laissé de côté pendant de nombreuses années !

10 juin 2009

J'ai lu Seul dans le noir

34534129Seul dans le noir -  2009

Paul Auster

(Actes Sud)

Seule dans mon lit, à la lueur d'une lampe de chevet, j'ai lu le dernier né de Paul Auster. Déçue par le précédent, j'y suis allée méfiante, mais l'incipit m'a rassurée et de suite accrochée dans son style si enveloppant... August Brill, critique littéraire à la retraite et depuis peu handicapé à cause d'un accident, partage le logis de sa fille et de sa petite fille, toute deux en souffrance. La vie n'a pas épargné ces trois là. "Seul dans le noir" est l'histoire d'une insomnie, une de plus durant laquelle August se fabrique des fictions qui se mêlent à des souvenirs.

Tout au long de ma lecture, j'ai été partagée. Cette famille d'intélos qui culpabilisent tous en coeur m'a laissée tiède. Pourtant, j'ai retrouvé avec bonheur cette écriture foisonnante de créativité (et les questionnements qui la poursuivent) après la rude épreuve du Scriptorium. Pour faire court, je dirais que j'ai été sensible à ce choix concret de parler des guerres, j'ai apprécié aussi le récit uchronique qu'August s'invente pour combler le vide de la nuit, repousser les souvenirs. Par contre, le dialogue avec sa petite fille Katya plombe tout. Trop lisse, trop artificiel, je ne sais pas... Bref, il y a bien meilleur chez Paul Auster, "La nuit de l'oracle" par exemple, magnifique.

Par ici, vous trouverez une critique très juste de Thom avec lequel je suis donc d'accord.

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