Nomade
J’ai rayé notre futur de mes plans
Faut-il se fuir ainsi à l’infini ?
Dis-moi qu’il est l’heure à tout moment
De détourner le train, sans alibi
Sur ma route absolument aléatoire
Tout n’est pas permis, permets-moi d’y croire
Je dispose de ce que tu me proposes
Une place à prendre à chacune de mes pauses
A partir de là, partir par là
Pour m’égarer dans d’autres mystères
M’y réfugier, ensuite m’en défaire
J’ai perdu trop de temps à attendre
Tel est surpris qui croyait s’éprendre
Je suis la nomade, la voyageuse
Mais qui s’attarde et dans les pores s’attache
A peine arrivée, enivrée, heureuse
Nos libertés s’entrelacent sans relâche
Puis revient cet instant sombre et sublime
Dénouement des amarres qui nous arriment
Un vague manque me tourmente mollement
Apaisé par les promesses d’un océan
A partir de là, partir de là
Pour m’égarer dans d’autres mystères
M’y réfugier, ensuite m’en défaire
J’ai perdu trop de temps à attendre
Tel est surpris qui croyait s’éprendre